Collectif Contempora

collectif d'artistes femmes


Mary-Noëlle Vischi

Photographe plasticienne


daniel.vischi@wanadoo.fr

tél. : 05.53.54.52.96

Réflexions, démarche

Abcdaire


Parcours

Née en 1944 à Rouen (76), vit et travaille en Dordogne depuis 1981.
Expériences professionnelles :
- Education Nationale
Enseignante à Paris de 1964 à 1981 et en Dordogne jusqu’en 1996
- Association Départementale de Développement Culturel (Arts plastiques)-Dordogne
Animation pédagogique de l’exposition « Palette » Francis Andrieux et Benoît Smelt
Suivi de la mise en oeuvre des expositions : De Robert Filliou en 1996
« C’est tous les jours Robert » et de Daniel Spoerri en 1997
Accueil et animation médiation d’ateliers pour les scolaires dans le cadre des différentes expositions.
Participation à la troisième master class d’art plastique de l’ ADDC. Invité : Daniel Spoerri

Poète, peintre, photographe, sculpteur, ouverte aux autres et à moi-même, mon itinéraire est atypique.
Passionnée par la nature, je l’apprivoise avec humilité et énergie.
Un peu comme les enfants, gourmande de tout, j’accueille ce qui vient dans la jubilation de l’instant
et le plaisir du faire.
Je ne collectionne pas. Pourtant je glane et engrange toutes sortes de trésors éphémères :
Cailloux. Écorces. Lichens. Bois flottés. Des couleurs de terre. Des traces de rouille et de feu. Des matières.
Des écrits.
Et l’âme des mots comme une vis sans fin vrillant le silence.

Abcdaire

« ABÉCÉDAIRES »

Pourquoi « Abécédaires » ?

« Je ne brode pas. Je ne collectionne pas.
Pourtant je glane et engrange toutes sortes de trésors éphémères.
Cailloux. Écorces. Lichens. Bois flottés. Des couleurs de terre.
Des traces de rouille et de feu. Des matières. Des écrits.
Et l’âme des mots comme une vis sans fin vrillant le silence.
Un peu comme les enfants, gourmande de tout, j’accueille ce qui vient dans la jubilation de l’instant et le plaisir du faire.
La découverte de Robert Filliou, sa philosophie, son œuvre, ont donné un sens nouveau à mes tâtonnements, les structurant autour d’un projet un peu fou :
J’ai demandé à tous ceux qui m’avaient permis d’avancer sur un chemin personnel ou artistique de m’envoyer « leur » abécédaire en écrivant, le plus spontanément possible et en respectant la règle du « je », un mot pour chaque lettre de l’alphabet et parmi ceux là de choisir le plus important. J’ai reçu 72 réponses.
Dans cette énergie, mes écrits des tiroirs et amoncellements du grenier ont réclamé leur part d’élagage et de lumière, s’ordonnant tout naturellement autour du nombre 26. Comme les lettres de l’alphabet. »